Les entreprises wallonnes reçoivent un coup de pouce pour l’accueil des tout-petits

Les entreprises wallonnes reçoivent un coup de pouce pour l’accueil des tout-petits

Le Gouvernement wallon, sur proposition du ministre de l’Économie Willy Borsus, lance un projet-pilote pour soutenir les entreprises qui investissent dans la garde d’enfants de leurs travailleurs. Une initiative positive que nous saluons, bien que circonscrite aux crèches non subventionnées. Un pas de plus vers un futur où concilier travail et parentalité ne doit plus être un défi, mais une réalité.

Il suffit de parler autour de soi à de jeunes parents pour savoir que le manque de places d’accueil de la petite enfance constitue un véritable piège à l’emploi.  

Or, les entreprises sont prêtes à jouer un rôle actif dans la communauté en soutenant non seulement leurs employés mais aussi en contribuant à l’augmentation des infrastructures de garde d’enfants.

En ces temps où l’attraction et la rétention des talents est un enjeu majeur, les entreprises ont aussi bien conscience qu’offrir un bénéfice directement lié aux besoins quotidiens de leurs travailleurs est un plus.

160 places pour l’année 2024

Le projet-pilote approuvé par le Gouvernement wallon, sur proposition du ministre Willy Borsus, va permettre aux micros, petites et moyennes entreprises wallonnes qui investissent au minimum 8.000 euros dans le financement de places dans un milieu d’accueil, d’être soutenues à hauteur de 4.000 euros par place. Avec un nombre limité de primes selon la taille de l’entreprise.

En échange, l’entreprise a la garantie d’avoir une priorité d’inscription pour un enfant d’un membre de son personnel pour une durée de 2 ans et 9 mois.

Point d’attention : ce projet-pilote vise les milieux d’accueil autorisés par l’ONE non subventionnés ou bénéficiant d’un seul subside de base.

Nous saluons bien entendu cette démarche positive et attendons du prochain Gouvernement qu’il aille un pas plus loin et étende cette mesure à l’ensemble des crèches, non subventionnées ET subventionnées. C’est en adaptant le cadre règlementaire et fiscal pour faciliter les partenariats public-privé que nous augmenterons le nombre de places d’accueil de la petite enfance.

Vers un service de garde d’enfants idéal : qualité, flexibilité et accessibilité

Pour une offre de services de garde d’enfants de qualité, en nombre suffisant, avec des horaires flexibles et à un coût abordable.

Dans notre mémorandum, nous faisons plusieurs propositions concrètes pour développer une offre de services de garde d’enfants de qualité, en nombre suffisant, avec des horaires flexibles et à un coût abordable : 

  • Revaloriser le métier d’accueillante et celui de puéricultrice, et mettre en œuvre des solutions pour alléger la charge de travail des puéricultrices afin d’attirer plus de candidats dans le secteur de l’accueil de la petite enfance.
  • Faciliter la création de places au sein des entreprises et des garderies inter-entreprises respectant toutes les réglementations en la matière.
  • Sortir de la logique exclusive de financement de l’offre (subsides aux structures d’accueil uniquement) et envisager des mesures de financement de la demande (chèques crèches, intervention des communes, des CPAS ou des employeurs dans les frais de garde).
  • Prévoir un dispositif de «tax shelter PME» spécifique pour les entreprises actives dans le secteur de l’accueil de l’enfance et du soutien à la parentalité : par exemple en ne limitant pas les apports fiscalement avantageux aux 4 premières années de vie de l’entreprise, en rehaussant le plafond de 350.000 euros, ou en permettant un cashback fiscal aussi pour les cessions de parts (entre parents actionnaires) et pas uniquement en cas d’émission de nouvelles parts comme dans le système général actuel du tax shelter PME.

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