[ PUBLIRÉDACTIONNEL ]
En réalité, l’intelligence artificielle est utilisée dans les banques et les assurances depuis plusieurs années déjà. Et même si les niveaux de maturité varient, tous les acteurs en Belgique exploitent aujourd’hui l’IA d’une façon ou d’une autre suivant la stratégie de leur entreprise et une feuille de route qui évolue avec les technologies, leurs ambitions et leurs priorités.
C’est dans l’évaluation des risques que les outils d’IA ont réellement commencé à s’imposer. Par exemple pour prévenir le versement de dédommagements excessifs pour un assureur, ou anticiper d’éventuels défauts de remboursement de crédits pour une banque. Ils jouent également un rôle crucial dans la détection de fraudes et la lutte contre les crimes financiers. Et au fur à mesure de son développement, les services financiers ont découvert encore une autre utilité à l’IA : mieux comprendre le client et ses comportements grâce à la collecte de données par l’intermédiaire d’agents conversationnels ou «chatbots», et ainsi optimiser l’expérience qui lui est offerte.
Bref, on parle en l’occurrence d’une technologie porteuse d’une multitude d’opportunités mais de risques également.
Le premier est lié à une information produite de façon automatique par l’IA et potentiellement dommageable pour la réputation de l’entreprise en cas d’erreur ou d’imprécision dans le traitement d’un dossier client.
D’autres risques inhérents au développement même des solutions peuvent également voir le jour : les sources de données sont-elles irréprochables et bien gérées ? Tous les départements concernés d’une firme, et notamment la fonction compliance, ont-ils été adéquatement impliqués ? Autant de questions qui mettent en lumière la responsabilité portée par toute organisation, bancaire ou non, qui fournit un produit ou service impliquant l’intelligence artificielle et la nécessité absolue d’un encadrement légal adéquat.
Aujourd’hui, dans les services financiers, l’automatisation des tâches peut se concevoir par exemple pour le remplissage de tableaux Excel, la lecture et la synthèse de documents, l’ajustement automatique de clauses dans un contrat. Demain, potentiellement, des solutions basées sur l’intelligence artificielle feront interagir les systèmes de gestion de la société entre eux et avec ses collaborateurs pour gagner en productivité et générer plus de valeur. Tant la qualité des données que la gouvernance et les processus de contrôle sont donc absolument cruciaux !
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Plus d’infos : Patrice LATINNE, Associé Data & Analytics (patrice.latinne@be.ey.com)
