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Outils pratiques pour le redémarrage

Un guide pour bien se préparer au redémarrage des activités !

Afin d’aider les entreprises dans la reprise progressive des activités économiques, les partenaires sociaux du Conseil supérieur pour la prévention et la protection au travail, en concertation avec la Cellule stratégique de la ministre de l’Emploi et des experts du SPF Emploi ont rédigé un guide générique. Ce guide fournit un cadre avec des mesures qui doivent être adaptées par les différents secteurs et par chaque employeur à leurs spécificités afin de garantir que les activités puissent reprendre dans les conditions les plus sûres et les plus saines possibles, de manière à éviter un nouveau pic de contamination au coronavirus.

» Consultez le « Guide générique pour lutter contre la propagation du COVID-19 au travail »

Exemples de guides de redémarrage élaborés par des secteurs ou des entreprises

PLAN PHÉNIX – Vers un redémarrage du Commerce

Compte tenu de la réouverture progressive des magasins à partir du 11 mai, les interlocuteurs sociaux ont exprimé leur souhait que cela se fasse dans les conditions les plus sûres, et dans le respect des dates imposées par le gouvernement. A cet effet, ils se réfèrent au Guide générique publié la semaine dernière par le Conseil supérieur pour la prévention et la protection au travail, qui a été adopté par le Groupe des 10 dans une déclaration commune le 22 avril. Pour les entreprises non alimentaires, les interlocuteurs sociaux – dont COMEOS, la Fédération belge du Commerce et des Services – approuvent le plan Phoenix pour une relance des magasins en toute sécurité. Il est basé sur l’arrêté ministériel du 23 mars 2020. Le plan contient des lignes directrices qui doivent être suivies avant la réouverture (§1 plan phoenix), des lignes directrices qui doivent être suivies dans les zones accessibles uniquement au personnel (§2 plan phoenix) et des lignes directrices pour les zones accessibles aux clients (§3 plan phoenix). En outre, le plan contient des fiches séparées avec des idées supplémentaires pour les sous-secteurs (produits pour bébés, librairies, électricité, mode, beauté, intérieur, cuisine, sport, jouets).

» Consultez le « Plan PHENIX » publié par Comeos.

Guide de l’industrie alimentaire

Dans cette crise provoquée par le coronavirus, l’industrie alimentaire joue un rôle essentiel pour garantir l’approvisionnement en denrées alimentaires. Il est alors crucial que les travailleurs continuent à travailler. Simultanément, la santé de chacun est primordiale et les règles édictées par les pouvoirs publics dans ce domaine doivent donc être strictement et scrupuleusement respectées par tous. En conséquence, les interlocuteurs sociaux du secteur – dont FEVIA, la fédération de l’Industrie alimentaire – en appellent à la responsabilité de toutes les entreprises et de tous les ouvriers et les ouvrières du secteur pour respecter strictement les consignes hygiéniques générales et les règles de distanciation sociale.

» Consultez le « Guide sectoriel de l’industrie alimentaire » publié par Fevia

Guide du secteur de la collecte et du traitement des déchets

Les partenaires sociaux du Conseil supérieur pour la prévention et la protection au travail, la Cellule stratégique de la ministre de l’Emploi et les experts du SPF Emploi ont élaboré un guide générique contenant des mesures de prévention standard qui peuvent limiter le risque de contamination sur le lieu de travail. Au nom des partenaires sociaux de la CP 142, GO4CIRCLE a souhaité ajouter quelques recommandations spécifiques pour le secteur belge du traitement et du recyclage des déchets.

» Consultez le guide « Mesures contre la propagation du coronavirus sur le lieu de travail » publié par Go4Circle

Guide du secteur L&D (Learning & Development)

FEDERGON, la fédération des prestataires de services RH, a rédigé des instructions axées sur la sécurité des participants et du personnel des entreprises L&D. Les directives concerne aussi bien les entrepreneurs que les collaborateurs et participants et portent essentiellement sur les mesures en matière d’hygiène et de sécurité.

» Consultez le guide « Vers une formation responsable » publié par Federgon

Guide du secteur technologique

Dans le manuel «Comment gérer la crise du Covid-19», vous trouverez un guide sous forme de «bonnes pratiques» des entreprises membres d’AGORIA, la Fédération de l’industrie technologique, complété par les avis des experts d’Agoria dans le domaine de la sécurité et de la prévention.

» Consultez le manuel « Comment gérer la crise du Covid-19 » publié par Agoria

Guide du secteur textile

Comme de nombreux autres secteurs, l’industrie textile est elle aussi sévèrement touchée par la crise du coronavirus. Afin de limiter autant que possible les répercussions économiques, il convient de tout faire pour permettre aux entreprises de reprendre au plus vite leurs activités ou les poursuivre dans les conditions les plus sûres de manière à lutter contre la propagation du COVID-19 au travail. Les partenaires sociaux du secteur textile – dont FEDUSTRIA, la fédération de l’industrie du textile, du bois et de l’ameublement – appellent les entreprises et leurs travailleurs à accorder toute leur attention au « protocole sectoriel » auquel ils souscrivent pleinement, et à respecter scrupuleusement les mesures de prévention qui y sont reprises, pour autant qu’elles s’appliquent à leur situation spécifique

» Consultez le « protocole sectoriel » de l’industrie textile

Stratégie de testing et de suivi des contacts

Retrouvez ici les informations publiées par le SPF Santé publique concernant la stratégie de testing et de suivi des contacts.

» Consultez le communiqué de presse publié le 4 mai par le Ministère de la Santé

Liens utiles

Liens :

Call centers :

  • SPF Économie : 0800/120.33
  • SPF Santé publique : 0800/14.689
  • Wallonie : 1890

Outils :

Smart Working

Confrontées à l’épidémie de coronavirus, l’Italie et la France ont déjà mis en place le principe de télétravail applicable immédiatement, sans qu’aucun accord d’entreprise préalable ne soit nécessaire. Le recours au télétravail peut être préconisé dans le cadre de la lutte le coronavirus, car il permet la continuité de l’activité de l’entreprise tout en protégeant les salariés. En effet, il est important que l’activité des entreprises soit maintenue le plus longtemps possible en cas de pandémie, afin d’assurer un bon fonctionnement de la société dans son ensemble.

L’Europe suit donc les traces de la Chine, où depuis des semaines, des millions de travailleurs qui ont dû rentrer chez eux pour la quarantaine obligatoire établie par le gouvernement réalisent ce qui pourrait s’apparenter à la “plus grande expérimentation mondiale sur le smart working”. Tous les citoyens, pour contenir la propagation du coronavirus, sont encouragés à travailler à distance via téléphone et ordinateur. Même les écoles se sont organisées de cette façon, les cours se suivant à distance et ce, du primaire au supérieur.

Qu’est-ce que le smart working et comment le mettre en place ?

Cela fait plusieurs années que l’on parle du smart working. Cette façon de travailler concerne d’ailleurs déjà de nombreuses entreprises et administrations publiques en Wallonie. La récente urgence du coronavirus a de nouveau mis le phénomène en évidence au niveau mondial. Le Smart Working est un modèle organisationnel capable d’apporter des avantages significatifs aux organisations qui l’adoptent: en termes de productivité, de réalisation des objectifs, mais aussi en termes de bien-être des travailleurs et de qualité de vie.

Voici 5 conseils pratiques pour le mettre en place au sein de votre entreprise :

1. Intégrez le fait qu’il est possible que tout ou une partie de votre personnel doive travailler à distance.

Espérer et prier que cela n’arrive pas, ou simplement l’ignorer, n’est pas une stratégie. Ni remettre à tout le monde un ordinateur portable et dire « Allez travailler ailleurs » le jour où les quarantaines à grande échelle seront imposées chez nous. Intégrez comme un fait acquis que le seul moyen de rester opérationnel consistera peut-être très prochainement à faire travailler à distance autant d’employés que possible. Rassemblez dès maintenant une équipe multifonctionnelle (direction, RH, responsable information, responsable communication, responsable réseaux, etc.) pour commencer à planifier différents scénarios et optimiser l’exécution, si les circonstances nécessitent une réponse rapide.

2. Faites un relevé des fonctions et tâches au sein du personnel.

Classez les rôles et fonctions au sein de votre entreprise selon l’un des trois critères suivants :

– Peut être effectué, même partiellement, sans présence physique sur le lieu de travail ;
– Ne peut pas être réalisé, même partiellement, en dehors du bureau physique ;
– Incertain.

Remettez en question toute hypothèse préconçue potentiellement inexacte concernant des tâches spécifiques que vous pensiez ne pas pouvoir être effectuées à distance. Et pour celles classées dans la colonne « incertain », soyez prêt à expérimenter. La majorité des tâches administratives peuvent se dérouler efficacement en dehors du modèle de travail traditionnel et bénéficier à l’entreprise.

3. Auditez le matériel informatique et les logiciels disponibles et comblez les lacunes d’accès et d’adoption.

Évaluez le niveau de confort et d’adoption de votre personnel à utiliser des applications spécifiques, telles que la vidéoconférence et d’autres plateformes de collaboration/communication. Là où vous trouvez des lacunes, offrez une formation et des opportunités de pratique avant que les gens aient besoin de les utiliser et favorisez les échanges d’expérience/le mentorat entre membres de votre personnel plus avancés et ceux qui ont des difficultés d’adoption. Faites un relevé des appareils appartenant à l’organisation qui pourraient être utilisés et clarifiez les options acceptables de BYOD (Bring Your Own Device), c’est-à-dire l’utilisation de matériel (téléphone, ordinateur portable, …) personnel de l’employé à des fins professionnelles. Déterminez s’il y a des problèmes de sécurité des données à considérer et comment les résoudre au préalable.

4. Configurez un protocole de communication.

Ce plan de communication doit indiquer: comment atteindre tout le monde (par exemple, rassembler toutes les informations de contact au même endroit, clarifier les principaux canaux de communication – courrier électronique, intranet/Yammer/Slack, etc.); comment les employés sont censés répondre aux clients; et de quelle façon les équipes vont continuer à se coordonner et à se réunir de façon virtuelle.

5. Tirez les leçons de l’expérience pour envisager un changement de vos façons de travailler.

Au-delà de l’imposition du télétravail en raison de la crise épidémique actuelle, l’expérience réalisée vous permettra de réfléchir à ce qui a fonctionné, à ce qui n’a pas fonctionné et pourquoi. Les données récoltées vous prépareront également à la question inévitable une fois la crise passée: « Pourquoi ne pas mettre en place le smart working de façon structurelle? » En fonction des résultats, vous pourrez décider de poursuivre en permanence certains aspects de ces nouvelles façons de travailler. Par exemple, en réduisant peut-être le volume de voyages d’affaires en les remplaçant par de la vidéoconférence. Vous déterminerez peut-être également par la suite qu’un pourcentage de réunions présentielles auraient pu être tout aussi efficaces virtuellement. Par conséquent, vous pourrez poursuivre votre politique de smart working, mais cette fois dans le cadre d’une stratégie de développement durable de l’organisation afin de réduire les émissions de carbone et d’efficacité organisationnelle.

Les urgences sanitaires mondiales, comme celle du Covid-19, sont effrayantes, perturbatrices et déroutantes pour tout le monde. Vous préparer à une intervention organisée et flexible dans ce contexte peut aussi être une occasion de développer par ailleurs de nouvelles façons de travailler plus efficaces au sein de votre organisation.

Quels outils pour le télétravail ?